
Silhouet-Tone est née d’un rêve, celui de Josette Ghedin, épouse du fondateur de la compagnie. Ayant vu le jour à Montréal en 1961, la compagnie fait ses débuts sous la forme d’une école d’esthétique, le «Centre d’Études Esthétiques».
Cette expérience est une première au Canada. Elle fera connaitre une nouvelle profession, celle d’esthéticienne ou d’esthéticien, en enseignant l’art de prodiguer des soins de beauté pour le visage et le corps. Josette Ghedin doit tout initier : Elle formera son équipe, importera d’Europe les produits de soins et les appareils qui n’existent pas encore au pays et qui sont indispensables à l’enseignement de sa passion. Selon elle, la beauté est fondée sur l’hygiène intelligente de la peau, sur les soins qui lui donnent naturellement bonne mine et sur les traitements qui la gardent ferme et en bonne santé. Une formation d’une année permet aux premiers finissants de l’école d’être diplômés en tant qu’esthéticiens. Le succès est tel qu’une bonne centaine de diplômés développent l’amour de ce métier et le désir de le faire connaitre. Mais, au-delà de cette passion, ils aspirent aussi à bâtir leur propre lieu de travail.
L’enthousiasme de Josette Ghedin est contagieux et en 1965, Alphonse Ghedin agréablement surpris par l’engouement provoqué par l’institut, s’investit dans ce nouveau domaine et fonde Silhouet-Tone. La compagnie offrira du mobilier et de l’équipement spécialisés, destinés aux soins esthétiques. Il est rejoint en 1984 par son fils, Eric Ghedin qui prendra les rênes de l’entreprise et en amorcera l’internationalisation en créant une filiale américaine, Silhouet-Tone USA ainsi qu’une filiale européenne, plus précisément en Suisse.
LES DÉBUTS
L’histoire de Silhouet-Tone a tout d’une épopée. Elle a marqué à la fois la naissance d’une profession et celle d’une industrie. Silhouet-Tone est en effet le premier manufacturier d’équipement esthétique au Canada. La compagnie qui a vu le jour en 1965, a connu depuis une ascension fulgurante.
Les débuts de Silhouet-Tone étaient déjà prometteurs. Encore de modeste taille, elle possédait déjà une envergure internationale puisqu’elle distribuait des vaporisateurs suisses et des appareils d’électrolyse allemands, en plus de produire ses propres appareils. Voici les dates-clés qui ont marqué son parcours: